« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )

L’Église face aux scandales sexuels : l’heure de la réforme n’a-t-elle pas sonné?

22, Fév 2019 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Uncategorized       No Comments

Je serais heureux que vous me confirmiez que vous avez bien reçu cet email de reli-infos. Car il semble que tous ne sont pas avertis à chaque fois qu’un nouvel article est mis sur le blog. Par exemple, avez-vous bien reçu les 2 articles précédents (« Extinction-rebellion » et « qu’est-ce qui conduit des prisonniers »…) Autre détail: quand vous changez d’adresse, avertissez-moi de la changer aussi sur le site. Voici maintenant ce nouvel article:

Face aux multiples crise de scandales sexuels, questionner, repenser l’appareil ecclésial est aujourd’hui un exercice essentiel en vue de lui redonner sa vraie place dans l’histoire du salut des peuples. En effet, même si personne ne peut nier le rôle incontournable qu’a joué et que continue de jouer l’Église, il est plus que nécessaire de porter un regard critique sur son mode de fonctionnement en vue de l’amener à une profonde autocritique. Le but de cette autocritique serait qu’imprégnée du souci premier de renouvellement constant, elle puisse toujours répondre avec prophétisme aux questions et défis qui se posent à elle.
Il ne faut pas se leurrer, si l’Église est sainte en sa fondation, puisque c’est le Christ lui-même qui en est le fondateur, elle demeure pécheresse en ses membres d’où le besoin continue de remise en question et de conversion : semper reformanda (toujours à reformer) selon le vieil adage.

Commentaire par « Praise the Lord! » – 21.02.19 à 13 h 09 min « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » Jn 4,24. Voilà la base sur laquelle l’Eglise (et pas seulement les catholiques) doit revenir et baser sa mission. Malheureusement, l’on a trop mis l’accent sur les apparats, le prestige, le paraître, bref, le tape-à-l’œil, au lieu du Royaume des Cieux, tel qu’enseigné par le Christ Lui-même (Mat. 3,2; 10, 7; 13,24, etc), à tel point que l’on en est arrive à l’exacerbation de l’amour de soi, corrolaire à l’homosexualité et autres dérives sexuelles actuelles.

Ndr: ce commentaire me paraît très juste et important. Je me demande aussi si le refus d’associer les femmes au sacerdoce, en toute égalité comme chez les protestants, ne crée pas une situation malsaine (en plus de constituer un contre-témoignage que la société aujourd’hui supporte de moins en moins).