« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
06, Juin 2019 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Environnement No Comments
(NDR: Les infos qui suivent nous font percevoir l’urgence et l’importance de changements drastiques pour parvenir à atténuer les catastrophes à venir – et celles déjà actuelles dans les pays moins développés : au Paraguay, les cultures de soja sont arrosées de millions de tonnes de pesticides (glyphosate etc.) qui provoquent des mutations génétiques. Au Sénégal, la montée de l’océan inonde des villages entiers, etc. En Belgique, il n’y a pas lieu d’être fiers. Les écologistes ont progressé moins qu’espéré et les partis traditionnels manœuvrent pour rester au pouvoir malgré leur retrait marqué aux élections.)
Cette année, 6176 événements sont programmés dans le monde pour ce worldenvironmentday dont le thème est « combattre la pollution de l’air ». Chaque Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin et hébergée dans un pays différent, est organisée autour d’un thème qui attire l’attention sur une préoccupation environnementale particulièrement urgente. Le thème de cette année est « La pollution de l’air », devenue désormais un problème mondial majeur. L’ONU a ainsi créé le hashtag #combattrelapollutiondelair pour sensibiliser le monde via les réseaux sociaux. Choisi par la Chine en tant qu’hôte des célébrations de la Journée pour 2019, le thème de cette année nous invite tous à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique que nous produisons (et respirons !) et donc de contrecarrer sa contribution au réchauffement de la planète et ses effets sur notre santé. (source: https://www.cathobel.be/2019/06/05/5-juin-journee-mondiale-de-lenvironnement/ )
Greenpeace a compilé sur une carte les mesures prises par les villes et pays d’Europe pour diminuer le trafic des véhicules diesel et essence. La Belgique fait partie des Etats à la traîne pour quitter les véhicules thermiques, constate l’ONG environnementale. Celle-ci demande au gouvernement fédéral d’interdire la vente de ces véhicules au plus tard en 2028.
Greenpeace rappelle : « Au vu de l’urgence climatique, il faut entreprendre des changements systémiques d’une ampleur jamais connue dans les dix prochaines années pour éviter d’atteindre le point de non-retour. Le transport est l’un des secteurs-clés« , insiste l’organisation.
Plusieurs pays ont déjà annoncé la fin très prochaine de la vente des voitures thermiques: en 2025 en Norvège, en 2030 en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas, en Irlande et en Slovénie, et en 2040 en France (2030 à Paris), en Angleterre et en Espagne.
De nombreuses villes ont de plus mis en place des mesures comme des zones de basses émissions, des zones interdites aux voitures et des péages urbains. En Belgique, deux zones de basses émissions existent à Anvers et Bruxelles, trois autres vont bientôt voir le jour et quelques piétonniers sont créés. Mais il faudrait aller beaucoup plus loin, estime Greenpeace.
« L’enjeu n’est pas de bannir les véhicules thermiques pour simplement les remplacer par des électriques. Des politiques restrictives en matière de circulation motorisée ou de types de voiture doivent toujours être accompagnées de mesures fortes pour renforcer la mobilité active et les transports en commun afin d’être crédibles et socialement plus juste« , souligne cependant l’ONG. (NDR: les voitures électriques, jusqu’à nouvel ordre, sont tout sauf une solution : non seulement il faut produire cette électricité, mais en outre les batteries nécessitent beaucoup de métaux rares qu’il faut beaucoup d’énergie pour les extraire et les importer (surtout de Chine). Idem pour les recycler.)
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