« L’horreur a encore une fois endeuillé notre pays au nom d’une idéologie totalitaire et mortifère ! (…) Rien ne saurait justifier de tels actes barbares », s’est ému le Conseil français du culte musulman (CFCM),
présidé par Ahmet Ogras dans un communiqué tombé le soir des
attentats survenus dans l’Aube, avant l’annonce de la mort du gendarme Arnaud Beltrame. Ce commandant en second du groupement de gendarmerie de l’Aube s’est illustré en se substituant à un otage retenu par le terroriste dans un supermarché de Trèbes. Il a payé cet acte de bravoure de sa vie. Un hommage national lui sera rendu mercredi 28, a annoncé la présidence de la République.
« Le courage et la valeur de son engagement touchent l’ensemble de la nation et émeuvent tous ceux qui, victimes ou adversaires du terrorisme international, refusent avec force cette calamité fanatique et criminelle qui frappe notre pays », a indiqué samedi 24 mars la Grande Mosquée de Paris, qui annonce que la cérémonie de commémoration du 8 mai 1945 qui a lieu chaque année dans son lieu de culte sera dédiée à la mémoire d’Arnaud Beltrame, face à « l’émotion générale des circonstances héroïques de sa mort ».