« Oui. Cette cassure existait déjà, mais elle s’est renforcée. Attention, je ne veux pas généraliser non plus. La majorité de la population fait la part des choses, mais c’est vrai qu’il y a des regards stigmatisants ou des personnes qui changent de wagon quand ils voient monter à bord un Maghrébin. Dans les écoles, ce n’est pas facile non plus. Il y a de la suspicion. Aujourd’hui quand un élève dit qu’il ne veut pas manger de porc, on le suspecte directement de se radicaliser et on nous appelle. Le problème, c’est que les écoles ne sont pas armées pour cela. Heureusement, il y a pour la Communauté française une équipe mobile d’agents qui sont chargés d’aider en cas de radicalisation et qui font un boulot formidable, malgré la petitesse de leurs moyens et les appels qu’ils reçoivent. »

ABONNÉS Interview Bosco d’Otreppe Publié le dimanche 24 avril 2016 à 13h24 – Mis à jour le dimanche 24 avril 2016 à 13h25 Découvrez la suite de cet article dans notre Edition Abonnés.