« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
18, Juil 2019 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Actualités chrétiennes,radicalisme No Comments
C’est une vente qui a été réalisée il y a plus d’une décennie mais dont l’épilogue se poursuit. Le 11 juin dernier, la Cour suprême israélienne validait la vente de trois bâtiments de l’Église grecque-orthodoxe, situés dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem, à des entreprises liées à l’association juive israélienne Ateret Cohanim. Cette organisation, fondée en 1978, procède dans la plus grande discrétion à l’achat de propriétés palestiniennes en faveur de juifs israéliens, et participe de fait à une judaïsation toujours plus prégnante de la partie orientale de Jérusalem. Avec cette vente, Ateret Cohanim devient propriétaire de la majorité des bâtiments situés entre la porte de Jaffa, une des entrées principales de la Vieille ville, et le marché arabe, détaille l’AFP.
Jeudi 11 juillet, des représentants des différentes églises chrétiennes, dont Théophile III le patriarche grec-orthodoxe, ont prié en arabe, grec et anglais « pour la paix » à Jérusalem, devant l’hôtel Petra et l’Imperial Hotel passés aux mains des colons. Ils ont exprimé leur soutien aux locataires qui doivent être expulsés. Le patriarche a dénoncé les actions « des groupes extrémistes qui tentent d’affaiblir l’unité et l’identité du quartier chrétien». Cette acquisition avait provoqué la colère des Palestiniens et entraîné la destitution en 2005 du patriarche Irénéos Ier. L’Église avait engagé des poursuites contre Ateret Cohanim, affirmant que ces acquisitions avaient été conclues illégalement et sans son autorisation.
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