« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
09, Déc 2016 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Islam Belgique,Islamisme,terrorisme islamisme, Louvain-la-Neuve, Maroc, radicalisme No Comments
Le CISMOC a le plaisir de vous annoncer son prochain séminaire, qui se tiendra le mardi 13 décembre 2016, de 12h30 à 14h. au local Socrate 26 (Collège Michotte, Place Cardinal Mercier, 10-12). Le professeur Emilio Platti nous y parlera de son ouvrage
Que penser de … ? L’islamisme paru en 2016, aux éditions Fidélité
Le radicalisme musulman, appelé « islamisme », est à mettre en lien avec la pluralité de groupes et de mouvements qui se rattachent à l’islam. S’il est multiforme, il a des bases idéologiques assez claires. Il a pris naissance non seulement en Arabie et en Égypte, mais aussi dans le sous-continent indien. Il s’agit de revitaliser la communauté musulmane, trop longtemps obsédée par la modernité à l’occidentale. Pour atteindre ce but, les islamistes propagent une identité simple, avec une pratique bien définie, qui rendrait la communauté musulmane homogène, en éliminant toute pluralité — or, l’islam est amplement pluriel — et en usant parfois d’une violence extrême. Les mouvements qui adhèrent à ce courant de pensée et d’action se caractérisent par un exclusivisme excessif, qui n’est pas uniquement anti-occidental.
Veuillez noter la mise en ligne d’une nouvelle sélection bibliographique du CISMODOC relative au radicalisme djihadiste contemporain du professeur F. Dassetto, dans laquelle il propose des références bibliographiques d’ouvrages et d’articles commentées. Dassetto F., Analyses de la radicalisation, du jihadisme et du terrorisme. Quelques repères bibliographiques, Sélection bibliographique du CISMODOC, décembre 2016, 8 p.
Enfin, nous avons le plaisir de vous faire part de la parution en ligne d’un nouveau CISMOC Papers on-line d’Issa Haman, doctorant en anthropologie, sur les enjeux et défis de l’implantation d’une mosquée dans une ville universitaire comme Louvain-la-Neuve. Un travail ethnographique qui vise à observer les conditions concrètes d’installation des musulmans dans leurs nouveaux locaux et à esquisser une analyse des premiers défis et attentes que cette nouvelle mosquée suscite au sein de la communauté utilisatrice, auprès des riverains et des autorités institutionnelles de la ville. Haman I., Après la tombée du ruban…Les enjeux de la transition d’un local de prière estudiantin vers une mosquée communautaire dans la ville universitaire de Louvain-la-Neuve (Belgique), Cismoc Papers on-line, décembre 2016.
El’ Makrini Naïma Pour l’équipe du CISMOC
Rédaction Publié le jeudi 08 décembre 2016 à 09h18 – La Libre
Un livre de l’échevine Annalisa Gadaleta (Ecolo-Groen), « Entretien à Molenbeek », échauffe les esprits. L’élue Ecolo-Groen n’y va pas par 4 chemins. Elle évoque notamment son malaise face au fait que des hommes marocains se marient avec des femmes importées du Maroc, « pour pouvoir exercer un contrôle sur elles« .
L’ouvrage divise la famille écologiste. Alors que l’échevine en charge du Dialogue interculturel, Sarah Turine (Ecolo), lui demande de présenter ses excuses, l’auteure est soutenue par Groen. Le chef des verts flamands au parlement bruxellois Bruno de Lille la considère comme une « très bonne échevine« .
« Certains propos ont été sortis de leur contexte, soutient Benjamin Descamps, porte-parole de Groen. Gadaleta n’est pas sévère envers la communauté marocaine, mais bien envers le gouvernement qui n’a pas pris les mesures nécessaires afin de créer une bonne intégration. »
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Abonnés Christophe Lamfalussy La Libre Publié le vendredi 09 décembre 2016 à 06h10 –
Belgique Des policiers d’origine maghrébine avaient de bons tuyaux sur les frères Abdeslam. Mais ils n’ont pas été écoutés.
Certains pensent que la communauté belgo-marocaine, par peur ou protection, n’a jamais dénoncé les frères Abdeslam. Qu’il y aurait eu une sorte de loi du silence à Molenbeek. Ce n’est pas tout à fait exact : les informations de terrain qui ont évoqué en premier lieu la radicalisation des deux frères et une planque possible au 79 de la rue des Quatre-Vents viennent de cette communauté ou de policiers issus de celle-ci.
Lundi dernier, à huis clos devant la Commission d’enquête parlementaire sur les attentats de Paris et de Bruxelles, le chef de corps de la zone de police de Malines-Willebroek, Yves Bogaerts, a bien dû admettre qu’il avait été averti dès la fin 2015 par l’un de ses anciens inspecteurs de la présence possible de l’ennemi public numéro un à la rue des Quatre-Vents.
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