« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )

DIVERS EXTRAITS DE DOUNIA NEWS

10, Juil 2017 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Actualités Islam,Migrants     ,   No Comments

 

MAROC

Comment mettre fin à la violence contre les femmes ? 

La violence est une constante du vécu des Marocaines, n’ayant eu de cesse d’exaspérer au lieu de disparaître, malgré les efforts déployés par le Maroc pour la tacler. Pourquoi cette aberration se perpétue-t-elle ? 

Exposées dans toutes les cultures à toutes les formes de violences, les femmes issues de pays tiers-mondistes – de culture arabo-musulmane plus particulièrement – demeurent toutefois la cible privilégiée d’une violence prédatrice.

Ceci est le cas en l’occurrence des femmes marocaines, dont le calvaire se mesure à des chiffres qui font froid dans le dos, qu’il s’agisse de ceux régulièrement relayés par le Haut Commissariat au Plan (63% des femmes en sont victimes en 2009), ou ceux de l’Observatoire National de la Violence contre les Femmes (avec une moyenne de 9 actes de violence subis par femme en 2014), ou encore ceux d’organismes internationaux, dont le récent sondage de l’ONU-Femmes où 62% des Marocains sondés déclarent ne pas avoir d’inconvénient à violenter leurs femmes, lesquelles auront pour devoir de supporter cette violence. https://goo.gl/kkfHd9

Source:  : Dounia News, 9-7-2017

 

Immigration clandestine: plus de 4.000 migrants marocains arrivés en Italie en six mois

Par Mohamed Younsi le 07/07/2017 à 20h32 (mise à jour le 08/07/2017 à 17h02)

 

Kiosque 360. Les migrants marocains qui parviennent à atteindre les côtes italiennes via la Libye sont en constante augmentation. Durant les six premiers mois de cette année, leur nombre a atteint 4.187 migrants. Le phénomène est exploité par des réseaux de trafic d’êtres humains.

Les garde-côtes italiens ont recensé environ 4.187 migrants marocains sur la période allant du 1er janvier au 30 juin 2017. Sur un seul mois, il est fait état de 1.100 ressortissants marocains ayant transité par la Libye avant d’atteindre les côtes italiennes. Même si les Marocains ne sont pas les plus nombreux à rejoindre les côtes italiennes via la Libye, force est de constater que leur nombre a considérablement augmenté cette année.

Selon des statistiques communiquées, jeudi, par le ministère italien de l’Intérieur, environ 85.000 immigrés clandestins, toutes nationalités confondues, ont été recensés en Italie, dont 4.187 Marocains, 14.504 Nigériens, 8.268 Bengalais, 7.844 Guinéens, 6.455 Ivoiriens, 5.022 Gambiens, 4.914 Sénégalais, 4.862 Maliens et 4.051 Somaliens, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce week-end des 8 et 9 juillet.

Les mêmes statistiques montrent que, sur la période allant du 1er janvier au 30 avril 2017, les services de sécurités italiens ont recensé 2.425 migrants marocains contre 893 sur la même période de l’année 2016. Cette augmentation, fait remarquer le quotidien, reste étonnante, eu égard à la stabilité et la sécurité qui caractérisent le Maroc, contrairement à d’autres pays. Ce phénomène d’immigration vers la Libye dans la perspective de poursuivre le périple vers les côtes italiennes, avance le quotidien, est exploité par des réseaux de trafic d’êtres humains, notamment dans la région de Beni Mellal-Khénifra. Des sources du quotidien font savoir que ces réseaux œuvrent et manœuvrent pour convaincre les jeunes de la région d’immigrer en Europe via la Libye, à leurs risques et périls, en échange de quelque vingt mille dirhams.

Par Mohamed Younsi

FRANCE

Arrêtés anti-burkini : ces communes qui s’entêtent en dépit du droit 

La décision du Conseil d’Etat au sujet de ces arrêtés sera restée sans effet, plusieurs communes réitèrent cet été, malgré les risques de poursuites. 

L’interdiction du port du burkini sur les plages a été la polémique de l’été 2016. S’en étaient suivies des semaines de vives tensions en France à coup d’arrêtés municipaux. Certaines communes, comme Cannes ou Nice, avaient vu leurs arrêtés contre ce maillot de bain intégral suspendus par la justice. D’autres, telles qu’Oye-Plage ou Cagnano, avaient fini par reculer d’elles-mêmes.

Le 26 août, le Conseil d’État avait finalement mis un coup d’arrêt à toutes les interdictions, jugeant qu’en l’absence de risques de trouble à l’ordre public provoqué par cette tenue, «le maire [de Villeneuve Loubet, où avait démarré la polémique] ne pouvait prendre une mesure interdisant l’accès à la plage et la baignade.» Le juge administratif précisait également qu’un tel arrêté portait «une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales». : https://goo.gl/SoR2SZ