« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
27, Déc 2018 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Actualités chrétiennes,Foi chrétienne No Comments
« L’homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie », a regretté le pape qui, mercredi dernier déjà, à l’audience générale, avait mis en garde contre le consumérisme, exhortant à « ne pas se tromper » de Noël.
Une fois encore, comme lors de la messe de la Journée mondiale des pauvres, fin novembre, il a mis en garde contre l’« insatiable voracité (qui) traverse l’histoire humaine », jusqu’aux « paradoxes » actuels, quand « quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre ».
Tout l’inverse du Christ né « dans une mangeoire », a remarqué le pape : « comme pour nous dire : me voici tout à vous, comme votre nourriture ».
Texte complet sur https://africa.la-croix.com/dans-la-nuit-de-noel-le-cri-du-pape-francois-contre-l-insatiable-voracite/
On est en Europe très frileux quant à l’engagement politique concret de la part d’autorités religieuses. Il n’en est pas ainsi dans certains pays du tiers-monde, récemment par exemple aux Philippines et au Congo. C’est qu’il y a là-bas des situations particulièrement graves qui « crient vengeance au ciel » et exigent des prises de position claires de la part des Églises.
« La paix, la vraie paix qui vient de Jésus-Christ, pour notre pays aujourd’hui, c’est aussi que les résultats puissent être publiés, puissent réellement refléter la volonté du peuple », a-t-il ajouté.
Mgr Fridolin Ambongo a par ailleurs mis en garde contre « une publication des résultats qui ne refléteraient pas la volonté du peuple exprimée dans les urnes », affirmant que les fraudes consisteraient à « travailler à l’anéantissement de la paix » en République Démocratique du Congo.
« J’invite chacune et chacun de vous au sens de la responsabilité et à la non-violence pour que nous puissions passer le cap du 30 décembre 2018 dans la paix et dans la vérité », a poursuivi l’archevêque de Kinshasa. « Le peuple congolais est en exil sur sa propre terre », a-t-il dit, en dénonçant les « humiliations » que subissent ses fidèles et compatriotes.
Texte complet sur https://africa.la-croix.com/une-messe-de-noel-tres-politique-a-kinshasa/
Je clôture ce sujet par un beau texte reçu de Jo Bock. J’en retiens que le « monde meilleur » que nous attendons, et auquel nous travaillons, est déjà là, ce qui peut donc nourrir notre joie !
Jusqu’au bout, il a mené une « vie donnée ».
Il a entendu le cri de ceux qui n’en peuvent plus.
Il a entendu le cri de ceux qui « ne sont rien ».
Il leur a déclaré : « Vous êtes grands,
vous valez plus que l’or et tout l’argent de la planète. »
Il a guéri les précarisés du système. Il leur a multiplié le pain.
Il a renversé les pyramides : les derniers sont les premiers.
Les riches, il les renvoie les mains vides.
Il a résumé les droits humains en une seule loi : « Aime !
Aime, et fais ce que tu voudras ! » (St Augustin).
En sa personne, il a tué la Haine (Eph 2, 16).
Il a mis l’homme au centre. Au centre de tout,
De toute politique, de toute religion.
Jamais personne ne l’a pris en défaut,
ni dans ce qu’il a dit, ni dans ce qu’il a fait.
Depuis lors, la greffe a pris.
Avec Lui, des millions de personnes donnent un verre d’eau à ceux qui ont soif
(Mt 25).
Avec Lui, elles défendent les enfants, les enfants de la rue.
Elles créent des écoles, et y enseignent.
Elles créent des centres de santé, et y soignent.
Avec Lui, elles font de la recherche, et luttent contre tout mal.
Elles créent du beau, et sauvent le monde.
Elles luttent pour la dignité de tout homme.
Elles luttent pour le respect.
Pour le respect de la Terre-Mère et de tout ce qui vit.
Elles luttent pour la justice fiscale, pour l’égalité, pour la paix sociale…
La greffe a pris.
L’humanité nouvelle est née. L’humanité nouvelle se développe.
C’est Noël, chaque jour.
et pour terminer, je signale ce film:
C’est le titre d’un film recommandé dans le magazine « L’Appel » de décembre qui y consacre deux pages (p.32-33). Ce film, qui a reçu des prix, évoque avec humanité la souffrance causée par la coutume des « mariages arrangés » qui sont parfois plutôt forcés, notamment dans la communauté pakistanaise. Et trop souvent entre cousins germains, ce qui n’est pas sans risques pour la santé de leurs enfants.
On le visionne encore à Namur, Liège, Hainaut, mais déjà plus à Bruxelles où il se passe pourtant.
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