« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
05, Jan 2017 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Islamisme,terrorisme Daesh, islamisme, jihad, radicalisme, Tunisie No Comments
L’auteur, journaliste de RFI en Tunisie, a été interviewé sur « Matin Première » de ce 4-1-2017. Son livre « Les revenants » est le résultat de cinq ans d’enquête auprès d’anciens djihadistes. Il nous prévient : les « revenants », même si déçus, ne seront pas repentis pour autant. Car ils sont dans une idéologie religieuse très forte bardée de certitude.
Autant le savoir plutôt que de se cacher le problème, comme en 2014, quand il observait les départs de Tunisie, il n’était pas pris au sérieux : « il ne faut pas stigmatiser la communauté musulmane et aller dans le sens de l’extrême droite ». ….
On n’a pas voulu voir, affirme-t-il, les profondes motivations éminemment politiques d’une part, religieuses d’autre part, des jihadistes. On a attribué cela à du simple lavage de cerveaux comme dans une secte (ce qui est la thèse de Dounia Bouzar par exemple)
Son interview sur Matin Première (14 min.) se trouve sur http://www.rtbf.be/auvio/detail_l-invite-de-matin-premiere?id=2173234
On peut trouver un long et intéressant article sur lui-même dans https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Thomson_(journaliste)
Il en ressort l’image de quelqu’un de très compétent, et qu’on n’a pas pris assez au sérieux ou même que l’on a dénigré parce qu’il dérangeait trop. (Liogier par exemple). Aujourd’hui il est pris au sérieux, notamment par le journal « Le Monde ».
Les faits semblent lui donner raison : plus de 6,000 djihadistes sont partis de ce petit pays du Maghreb : la Tunisie.
Ses livres: « Les Français jihadistes » (Les Arènes, 2014)
« Les Revenants » (Le Seuil/Les Jours, décembre 2016)
HuffPost Tunisie | Par Yassine Bellamine
Publication: 20/12/2016 18h32 CET Mis à jour: 20/12/2016 21h40 CET
Interviewé par Slate.fr à l’occasion de la sortie de son livre « Les revenants », le reporter à RFI David Thomson revient sur le phénomène djihadiste mais également sur la Tunisie, où il était correspondant de RFI pendant et après la révolution.
Un « déni tunisien » face à la menace djihadiste
Revenant sur les reproches qui lui ont été faits de s’être penché sur le sujet du djihadisme a l’époque, David Thomson affirme qu’il y a eu un « déni tunisien » face à ce sujet.
« La déconnexion était pire en Tunisie qu’en France, parce que les élites représentaient tout médiatiquement, rien politiquement » a t-il indiqué affirmant que ces élites ne savaient pas ce qui se passait dans les régions et étaient la source d’information principale de « l’intelligentsia et des médias français » qui en ont donc eu une version « biaisée de la réalité ».
Pour le journaliste, que ce soit ses collègues tunisiens, les activistes ou les hommes politiques, aucun n’a compris la menace djihadiste en Tunisie:
Suite sur http://www.huffpostmaghreb.com/2016/12/20/david-thomson-tunisie_n_13747056.html?1482255504
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