« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )

Qui se cache derrière le collectif « L’abîme », organisateur des rassemblements au Bois de La Cambre ?

03, Avr 2021 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Evénements passés     No Comments

Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close estime « irresponsable et inconsciente«  l’attitude de ceux qui ont appelé jeudi à se ressembler au Bois de la Cambre pour démontrer l’absurdité de certaines mesures anti-covid. Au point qu’il parle de réclamer aux organisateurs le paiement des dégâts occasionnés par l’attitude d’une partie des participants. La volonté est clairement d’éviter la multiplication de faits analogues alors que les organisateurs ont laissé entendre que d’autres rassemblements seront organisés. Un autre rassemblement est d’ailleurs déjà prévu.

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Un « syndicat » des professionnels de la nuit

Tout donne à penser que les organisateurs de ces événements sont en relation avec des professionnels du monde de la nuit (concerts, festivals, théâtre, etc.…). Sur leur site, l’un de leurs éléments programmatiques va dans cette direction : « Nous allons mettre sur pied un syndicat de la Nightlife bruxelloise pour représenter les noctambules et les professionnels du secteur afin que le couvre-feu et la fermeture des lieux de fêtes et de culture ne soient plus jamais d’application ». Derrière les nobles intentions affirmées en faveur de la liberté et la tolérance pour les jeunes « au bord du burn-out » pourraient se cacher aussi des intérêts plus mercantiles.

Texte complet et références d’autres articles sur: https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_qui-se-cache-derriere-le-collectif-l-abime-organisateur-des-rassemblements-au-bois-de-la-cambre?id=10733256

NDR: on peut s’interroger sur le caractère trop absolu de certaines mesures sanitaires imposées malgré les protocoles stricts proposés (pex pour la culture ou les cultes, ou les contacts « rapprochés » (?) réduits à une seule personne), mais ne doit-on pas se poser des questions plus profondes concernant l’idée de liberté individuelle érigée en absolu, indépendamment de ce que cela peut entrainer pour d’autres ? Concernant aussi les dépenses énormes pour la police, mais beaucoup plus réduites pour l’éducation et pour l’animation – aussi spirituelle – des jeunes en dehors de l’enseignement. Concernant enfin le malaise social créé par une société de plus en plus inégalitaire, au point de vue des emplois notamment.

Les réseaux sociaux, en permettant (jusqu’à quand?) l’anonymat des auteurs, sont devenus une redoutable caisse de résonance des fake news, des vérités tronquées, des appels à n’importe quoi, et cela débouche souvent sur la violence. Les appels des autorités ne sont plus entendus, quand ils ne sont pas moqués.