Il prévoit ainsi des peines allant de un mois à un an de prison et jusqu’à 1 000 dinars (300 euros) d’amende. L’amende peut monter à 15 000 dinars (5 000 euros) pour les personnes morales.
Le texte, voté par 125 voix pour, une contre et cinq abstentions, était réclamé depuis de longues années par les associations de défense des minorités et des droits de l’homme face au racisme anti-Noirs qui sévit en Tunisie.
« Il s’agit d’un moment historique pour la Tunisie », a fait savoir l’Association tunisienne de soutien aux minorités (ATSM). « C’est un tournant très important dans l’histoire de la Tunisie, équivalent à l’abolition de l’esclavage », a déclaré à l’AFP le président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) Messaoud Romdhani.
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