« Je crois en la religion de l’Amour, où que se dirigent ses caravanes,
car l'amour est ma religion et ma foi » ( Ibn Arabî )
26, Fév 2022 by Philippe de Briey">Philippe de Briey in Droits humains,guerre ou paix,International No Comments
par M. Felice Dassetto, ce 26.02.2022 (10 heures, révision 17 heures)
L’ invasion impitoyable de l’armée poutinienne russe a paralysé toute possibilité diplomatique. Les diplomaties sont en stand-by pour le moment. Les sanctions auront certes des effets, mais n’arrêtent pas l’armée russe; l’intervention militaire en soutien de l’Ukraine est considérée impossible, car trop risquée. Les Etats et les institutions onusiennes sont bloquées : on a vu l’abstention au conseil de sécurité non seulement de la Chine qui est un exemple de l‘usage de la violence armée contre des peuples, depuis l’invasion du Tibet et l’écrasement des Ouighours, mais aussi d’un grand pays comme l’Inde, mais dirigé par un nationaliste, tout comme des Emirats arabes Unis.
Tout en s’interrogeant sur les erreurs commises par l’Europe ou l’Otan, le temps n’est plus après cet acte extrême poutinien-russe à ce questionnement. Ce questionnement sur les erreurs et les illusions devra venir après. Et sera indispensable.
Maintenant l’urgence est celle de tenter de faire basculer la décision russe, car le week-end de carnaval du 26-27 février 2022 risque d’être un week-end noir.
La mobilisation rapide des sociétés civiles aurait un rôle important de soutien moral pour des gens écrasées par la guerre mais également pour tenter de faire arrêter cet acte insensé d’un grand Etat.
Le quotidien belge Le Soir daté de ce 26 septembre a consacré deux pages pour répondre à la question: « Faire reculer Vladimir Poutine, mais comment? ». Les journalistes du Soir passent en revue les différentes options économiques, les sanctions etc. Mais ils oublient la mobilisation des sociétés civiles, dans le réel et dans le virtuel. Dommage.
Tout d’abord une mobilisation par des manifestations des sociétés civiles des pays libres.
Or ces sociétés sont restées jusqu’ici bien silencieuses et immobiles. Y compris des organisations comme la Ligue des droits humains, souvent prête à manifester. Cette invasion et cette guerre de grande ampleur sont-elles à penser seulement dans les catégories de la géopolitique ? Ne sont-elles pas une question de droits humains ? Les ukrainiens et ukrainiennes immigrés dans les pays européens et manifestant les jours derniers à Bruxelles et ailleurs étaient bien seules et seuls. Où étaient les mondes associatif, politique, syndical ?
La société civile ukrainienne se mobilise, certes, surtout à l’extérieur. Elle a déjà manifesté et continuera à le faire. A l’intérieur du pays, on n’en sait pas grande chose, ni concernant la société civile qui se mobiliserait avec les armes, dont parlait le pouvoir ukrainien, ni celle qui semble surtout écrasée par la crainte et la souffrance: mais qu’en est-il ?
Suite de cet appel sur www.felicedassetto.eu
on peut aussi signaler la pétition d’Avaaz : https://secure.avaaz.org/campaign/en/stop_the_war_loc/?fpla
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